Ceux qui ont déjà acheté une maison ailleurs peuvent trouver l’expérience israélienne étonnamment différente. Voici quelques conseils utiles que vous devez garder à l’esprit lorsque vous voulez faire l’acquisition d’un bien immobilier en Israël.
Une lettre d’intention
De nombreux vendeurs en Israël insistent pour que vous signiez un cahier des charges ou une lettre d’intention (zichrondvarim) après la poignée de main initiale. Cela peut sembler sans conséquence à première vue, mais ce n’est pas le cas. En Israël, une simple lettre d’intention peut devenir un contrat contraignant et même déclencher des taxes sur le transfert de biens immobiliers de luxe… Donc, si vous n’êtes pas prêt pour un engagement de ce niveau, vous devez consulter un avocat avant de signer cet acte.
Taxes d’achat
Vous devrez payer des taxes sur les biens immobiliers (mas rechisha) peu de temps après votre acquisition immobilière en Israël. La taxe à l’achat est calculée sur la base de tranches d’imposition qui varient en fonction de la transaction et de la personne qui achète la maison. A noter que cette taxe peut varier considérablement en fonction des circonstances. Vous devriez vérifier cela attentivement lors de la détermination de votre budget.
Fluctuation du prix
Le prix que vous avez convenu avec le vendeur peut être lié à l’indice des prix à la consommation ou à la construction israélien (en d’autres termes, vous risquez de payer plus que prévu…). Cela est particulièrement vrai lorsque vous faite une acquisition immobilière en Israël directement auprès de l’entrepreneur qui a construit la maison( kablan ). En fonction du prix de la maison et du temps nécessaire à l’entrepreneur pour la construire et vous la livrer, les différences des prix peuvent être importantes.
Baux d’État
De nombreux «propriétaires de maison» en Israël ne sont pas propriétaires de leur maison… Plus de 90% des terres en Israël sont légalement détenues par l’État (ou le FNJ) et, dans de nombreux cas, des personnes louent leur maison à l’État avec des contrats de location à long terme (chozechachira) et ne les possèdent pas réellement. Souvent, ces baux sont entièrement payés d’avance pendant 49 ou même 98 ans et peuvent donc ressembler beaucoup à des documents de propriété officiels ; Cependant, ils ne sont pas exactement les mêmes et vous devez comprendre les différences avant d’en acheter un. En général, la plupart des Israéliens préfèrent la propriété privée mais ne refuseraient pas un accord simplement parce qu’il implique un bail de l’État.
Titre
Cela peut prendre des mois pour obtenir un titre de propriété légal sur une maison en Israël, même si vous avez déjà payé pour cela. Bien entendu, cela va à l’encontre du sens commun qui veut généralement que l’on ne paye pas quelque chose avant de l’obtenir, à plus forte raison lorsque cela coûte très cher. Malheureusement, c’est comme cela que les transactions immobilières se font en Israël et il est très difficile de faire les choses différemment. L’écart entre le paiement final et la cession du titre ajoute un risque important aux transactions israéliennes et doit être considéré sérieusement par les acheteurs et leurs avocats.
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